Questions à poser à votre spécialiste de la fertilité

De nombreux patients affirment que leur parcours en matière de fertilité diffère grandement en fonction de leur clinique et de leur spécialiste de la fertilité. Par conséquent, il est toujours préférable de parler à votre spécialiste de la fertilité et de lui poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit avant de choisir de commencer le traitement. Vous pourrez ainsi vous informer sur les différentes approches et trouver celle qui vous convient le mieux.

Mais que demander ? Ce blog vous aidera à savoir par où commencer lorsque vous posez des questions à votre spécialiste de la fertilité.

1. Quel est le meilleur choix pour moi en cas d’infertilité inexpliquée ? IIU ou FIV

L’infertilité peut être causée par un certain nombre de raisons, notamment

• Infertilité liée à l’ovulation
• Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
• Insuffisance ovarienne primaire (IOP)
• Maladie thyroïdienne
• Quantité et qualité des œufs
• L’âge
• Problèmes liés aux trompes de Fallope

Lorsqu’il s’agit de déterminer la meilleure méthode ou procédure, la première étape consiste à comprendre la différence entre les deux.

L’insémination intra-utérine (IUI) est une procédure qui consiste à placer des spermatozoïdes dans l’utérus pour s’assurer que des spermatozoïdes sains se rapprochent de l’ovule et augmentent les chances de réussite de la fécondation. La fécondation in vitro nécessite des trompes de Fallope et des spermatozoïdes en bon état de fonctionnement.

Si vos cycles d’IIU échouent à plusieurs reprises, votre spécialiste de la fertilité pourra, en fonction de ses conseils et de votre cas particulier, vous suggérer la méthode suivante : la FIV (fécondation in vitro).

Dans le cadre d’un traitement par FIV, les patientes prennent des médicaments de fertilité pour stimuler les ovaires, de multiples follicules se développent et, une fois matures, les ovules sont prélevés et fécondés en embryons dans notre laboratoire. Le ou les embryons qui en résultent sont ensuite transférés dans l’utérus. Vous et votre spécialiste de la fertilité prendrez ensemble la décision de savoir si l’IIU ou la FIV est la meilleure solution pour vous.

2. Y a-t-il une limite d’âge pour le traitement ?

Les limites d’âge sont déterminées par chaque clinique individuellement ; cependant, il est très important de parler d’abord avec votre spécialiste de la fertilité pour discuter de votre cas individuel et de votre plan de traitement.

Les taux de réussite des traitements de FIV diminuent avec l’âge, alors que le risque de complications de la grossesse augmente. Chaque clinique de fertilité examinera chaque patient individuellement et prendra en compte plusieurs facteurs pour déterminer les chances de succès. Les spécialistes de la fertilité et leur personnel vous aideront à chaque étape pour maximiser vos chances de réussite.

3. Quels sont les tests à effectuer avant de commencer un traitement de FIV ?

Il est important de savoir quels types de tests votre spécialiste de la fertilité exige et quels types de médicaments vous seront prescrits au cours du processus. Les spécialistes de la fertilité demandent généralement des analyses de sang pour vérifier la réserve ovarienne des patientes et rechercher d’éventuelles anomalies. Les patients masculins subiront également des analyses de sang et une évaluation du sperme est généralement requise avant de commencer le traitement de FIV. Ces tests pré-cycliques peuvent être effectués dans votre clinique.

4. Combien de temps le processus de FIV devrait-il durer du début à la fin ?

La durée moyenne du cycle de stimulation du prélèvement d’ovules est de 10 à 14 jours, mais chaque cas peut varier en fonction de la façon dont l’organisme de la patiente réagit aux médicaments. Ce délai commence lorsque la patiente commence à prendre les médicaments utilisés pour la stimulation ovarienne en vue de la procédure de prélèvement d’ovules.

Après la fécondation des embryons, il faut compter entre 2 et 4 semaines pour recevoir les résultats du test génétique, une fois que les résultats des embryons sont connus. Il y a ensuite le temps nécessaire à la préparation du cycle de transfert d’embryons. Lorsqu’il s’agit d’un cycle de FET (transfert d’embryons congelés), chaque cas peut varier en fonction de plusieurs facteurs. La procédure de transfert d’embryons est suivie d’un test sanguin de grossesse environ 14 jours après l’implantation.

5. Le transfert d’embryons frais ou congelés est-il préférable ?

Les transferts d’embryons congelés ont un taux de réussite plus élevé que les transferts d’embryons frais.

Il est conseillé à la plupart des patients de procéder au transfert d’embryons congelés. Dans le cas d’un transfert d’embryons congelés, vous disposez déjà d’embryons créés et conservés en vue de leur utilisation et il n’est pas nécessaire de procéder à un prélèvement d’ovules.

Lorsque vous choisissez de congeler vos embryons, le PGT-A (Preimplantation Genetic Testing for Aneuploidies) peut également être effectué sur les embryons afin de vérifier la présence d’éventuelles anomalies chromosomiques. Le fait de savoir quels embryons ont des chromosomes normaux permet d’éliminer les maladies liées aux chromosomes et d’augmenter le taux de réussite de la naissance d’un bébé en bonne santé. Vous aurez également la possibilité de choisir le sexe de l’enfant en choisissant de faire le test PGT-A.

6. Ai-je besoin d’un test PGT-A ?

Le PGT-A teste les 23 paires de chromosomes à la recherche d’anomalies structurelles/numériques. Vous pouvez envisager le PGT-A si vous avez recours à la FIV, en particulier si vous avez 35 ans ou plus, car le risque d’aneuploïdie augmente avec l’âge, ou si vous avez déjà subi des pertes de grossesse. Le PGT-A peut contribuer à réduire le risque de fausse couche ou de grossesse anormale.

7. Quelles sont les options pour les embryons qui ne seront pas utilisés ?

Les cliniques ne jetteront pas les embryons inutilisés sans votre autorisation. Vous pouvez les conserver pour un usage ultérieur, les donner à d’autres patients à la recherche d’embryons ou les donner à la recherche. Lorsque vous commencerez le traitement, nous vous enverrons une disposition de consentement à l’utilisation d’embryons avec toutes les options possibles, afin que vous puissiez prendre votre propre décision.

8. Les traitements ont-ils des effets secondaires ?

Dans le cadre du processus de traitement de la FIV, plusieurs médicaments et certaines procédures médicales sont nécessaires, ce qui peut entraîner certains effets secondaires. Les injections peuvent être douloureuses ; les médicaments de fertilité peuvent provoquer des sautes d’humeur ainsi que des douleurs abdominales et de légers ballonnements pendant le processus. Si vous ressentez des symptômes ou une gêne, contactez votre clinique de fertilité qui pourra vous apporter des solutions.